Dans l’une des maisons du village lointain, une conversation a eu lieu entre un mari et sa femme autour d’un sujet qui a beaucoup gêné la femme :
- jusqu’à quand cette vielle va rester ici, et nous dépensons notre argent pour la nourrir et la soigner, dit l’épouse avec nervosité et dégoût, n’avons-nous pas le droit de vivre comme tout le monde ?
- mais c’est ma mère ! comme pourrais-je la laisser tomber dans cet état là ?
- mon dernier mot, ou bien moi ou cette vielle... tu dois choisir, je ne peu plus la supporter…
- attend jusqu’à demain matin, et je trouverais une solution, répond le mari vaincu.
Le matin le mari vaincu prend sa mère à un foret plein d’animaux sauvages, et l’a laissé et il retourné vers sa femme content de la débarrasser de son ennemi la vielle malade.
Après quelques jours, le mari avait acquis la satisfaction de sa femme en dépit de sa mère, il a voulu savoir le sort de la vieille, il s’est déguisé et partit vers le foret, il l'a trouvée larmoyante.
- qu’est ce que tu as, chère tante ? a-t-il demandé.
- Je suis venue avec mon fils ici, et il m’a laissé seule, et il est partit, je crains que les bêtes féroces lui fassent du mal.
- Tu penses encor à lui, bien qu’il t’ait laissée seule ?
- Le cœur maternel oublie toutes les fautes du fils, et ne porte que l’amour, la tendresse et la pitié. Les larmes du mari / fils coulent sur ses joues comme de la pluie, et il a su la gravité de ce qu’il a commit, pour satisfaire sa femme. Il a pris sa mère par la main et ils ont retourné à la maison.
En entrant il a trouvé sa femme furieuse de ce qu’il a fait, alors il lui a dit sévèrement : « écoutes bien, c’est ma mère et jamais je ne la laisserais tomber, et elle sera toujours ma favorite. » Et il a levé ses yeux vers le ciel comme s’il demandait pardon en disant : « Dieu pardonne ma faute, mon péché d’avoir laissé tomber celle qui devrait être ma favorite, et aide moi à rester le compagnon fidèle de celle que tu as mis le paradis sous ses pieds